il nuovo numero di nostos è stato pubblicato oggi

questo è il sommario:

http://rivista.ernestodemartino.it/index.php/nostos/issue/download/7/9
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17-19 OTTOBRE 2022, ORE 16
Palazzo Serra di Cassano
Napoli – Via Monte di Dio, 14
https://www.iisf.it
IL DOPPIO SGUARDO DELL’ANTROPOLOGO
Lunedì 17
L’etnologia storicistica di Ernesto de Martino
Massimiliano Biscuso (IISF)
Gino Satta (Università di Bari)
Martedì 18
Il Mondo Magico come civiltà e come cultura
Fabio Dei (Università di Pisa)
Marcello Massenzio (AIEdM)
Mercoledì 19
Crisi della presenza e riscatto magico-religioso
Francesca Izzo (Università di Napoli L’Orientale)
Roberto Beneduce (Università di Torino)
Le registrazioni video delle tre giornate del laboratorio sono disponibili su Youtube:
Per un incidente le cui cause sono ignote, il database di Worpress è risultato “corrotto” e il sito non ha funzionato per circa una settimana intorno alla metà di luglio: è stato necessario recuperare una vecchia versione di backup del database. Per questo motivo molte notizie apparse negli ultimi anni sono inizialmente scomparse. Abbiamo provveduto a recuperarle in massima parte (specie le più recenti) dai feed RSS archiviati.
Istituto Italiano per gli studi Filosofici
in collaborazione con
Associazione Internazionale Ernesto de Martino
MERCOLEDÌ 11 MAGGIO 2022, ORE 16
Palazzo Serra di Cassano
Napoli – Via Monte di Dio, 14
Presentazione della nuova edizione del volume di
Ernesto de Martino, Il mondo magico,
a cura di Marcello Massenzio, Einaudi 2022
Coordina
Massimiliano Biscuso (IISF)
Intervengono
Anna Donise (Università di Napoli Federico II)
Antonio Fanelli (Sapienza Università di Roma)
Francesco Giasi (Fondazione Istituto Gramsci)
Marcello Massenzio (AIEdM)
Renata Viti Cavaliere (Università di Napoli Federico II)
http://www.ernestodemartino.it/wp-content/uploads/2022/03/11_maggio_2022_Mondo_Magico.pdf
Ce classique de l’anthropologue italien, aujourd’hui réédité, appelle à prendre au sérieux l’efficacité de la magie. Qu’on y croie ou non.
Par Nicolas Weill
Istituto Italiano per gli studi Filosofici
in collaborazione con
Associazione Internazionale Ernesto de Martino
VENERDÌ 25 MARZO 2022, ORE 16
Palazzo Serra di Cassano
Napoli – Via Monte di Dio, 14
Presentazione del libro di Massimiliano Biscuso
L’ULTIMA THULE. RICERCHE FILOSOFICHE SU ERNESTO DE MARTINO (IISF Press, 2021)
Intervengono
Domenico conte (Università Federico II Napoli)
Wolfgang Kaltenbacher (IISF)
Renata Viti Cavaliere (Università Federico II Napoli)
Sarà presente l’autore
L’incontro si svolgerà in presenza e sulla piattaforma Zoom
Per ricevere il link scrivere all’indirizzo newsletter@iisf.it
http://www.ernestodemartino.it/wp-content/uploads/2022/03/25_marzo_2022_Libro_Biscuso.pdf
De la lamentation funèbre antique à la plainte de Marie
Ernesto De Martino étudie le rapport entre la mort humaine, en tant qu’événement naturel, et le rite de la plainte funèbre lui conférant un sens culturel. Une traduction inédite sur la crise du deuil dans le monde antique, qui s’achève par un audacieux Atlas illustré des pleurs !
En coédition avec l’École française de Rome.
L’existence humaine obéit à un équilibre fragile, toujours menacé par une crise sans horizon : la mort d’une personne aimée. La perte irréversible ouvre la voie à l’éloignement du monde, au délire du déni, à une fureur destructrice. D’où vient le besoin de refuser la mort dans sa scandaleuse gratuité, d’offrir le repos au défunt grâce à l’élaboration rituelle du deuil ? C’est tout l’enjeu de ce grand classique de l’anthropologie, enfin traduit en français. Ernesto De Martino montre que la lamentation funèbre, adressée aux vivants non moins qu’aux morts, surgit pour transformer la crise du deuil en une discipline culturelle capable de préserver le pathos de l’irruption de la folie.
Il retrace l’histoire de cette lamentation de l’antiquité à l’époque chrétienne en partant de ses enquêtes ethnographiques dans le sud de l’Italie. Observant les pleureuses et recueillant les chants funèbres, il revient aux anciennes civilisations agraires de Méditerranée au sein desquelles la complainte funéraire a connu ses manifestations les plus grandioses, avant son déclin progressif, provoqué par le christianisme triomphant. De Martino retrouve chez les paysannes de Lucanie des gestes analogues à ceux des Égyptiennes pleurant leur pharaon défunt ou à ceux des Grecques anciennes réunies autour des héros morts au combat, mettant en lumière la survivance de l’institution des lamentations dans la longue durée. Comme en témoigne, en écho à Aby Warburg, l’Atlas des pleurs rituels qui complète le livre, c’est avec toute la tradition d’histoire, d’archéologie et d’histoire de l’art du XXe siècle que dialogue cette œuvre anthropologique puissante et originale.
Textes traduits par Alfonsina Bellio & Jérôme Nicolas.
Traduction supervisée par Jérôme Nicolas.
Sommaire
Introduction. La sagesse cachée des pleurs rituels. Par Marcello Massenzio
Préface
Introduction
Chapitre 1. Crise de la présence et crise du deuil
Chapitre 2. La plainte funèbre de la Lucanie
Chapitre 3. La plainte funèbre folklorique euroméditerranéenne
Chapitre 4. Les funérailles de Lazzaro Boia
Chapitre 5. La lamentation funèbre antique
Chapitre 6. La moisson de la douleur
Chapitre 7. Grandeur et décadence des pleurs antiques
Épilogue
Annexes
Atlas illustré des pleurs
Pistes de lecture
Index des noms cités
http://editions.ehess.fr/fr/ouvrages/ouvrage/mort-et-pleurs-rituels/
L’œuvre d’Ernesto De Martino, un des intellectuels italiens les plus importants du XXe siècle, est redécouverte aujourd’hui. Cette nouvelle édition du Monde magique permettra de mieux saisir la place qui revient à l’auteur dans la culture européenne.
Initiation chamanique, rites propitiatoires, maléfices, savoirs divinatoires traditionnels et modernes : De Martino rassemble d’innombrables pratiques confondues sous le terme de magie à partir d’une documentation ethnologique de premier plan. L’essai met à l’épreuve différents modèles, explicatifs ou herméneutiques, pour faire de ces usages autant d’institutions culturelles efficaces, en levant l’ambivalence de la pensée occidentale à leur égard. Contre toutes les formes de scientisme, De Martino en appelle à une conception élargie de la raison historique pour reconnaître dans ces ressources symboliques l’apprentissage de cette présence à soi et au monde qui nous paraît le propre de la condition humaine.
Lors de sa première parution en 1948, ce livre lança en Italie les débats pour une renaissance culturelle, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Discuté par des intellectuels aussi opposés que Benedetto Croce et Mircea Eliade, puis « livre de l’année zéro » pour le grand historien contemporain Carlo Ginzburg, Le Monde magique pose des questions, toujours débattues, au carrefour de toutes les sciences humaines.